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Enquêtes

Enquête vétérinaires 2018 – Franche Comté

Les tarifs des consultations des vétérinaires à destination des chiens et des chats ont peu augmenté ces dernières années. Mais, dans chaque région, les prix font le grand écart. Renseignez-vous sur le niveau des prestations et demandez un devis.

 

Notre enquête régionale :Enquête vétérinaire Franche-Comté (fichier PDF)

 

La profession de vétérinaire se porte bien. Entre 2011 et 2016, le nombre de praticiens a progressé de 10,99 % en France. Ils sont désormais plus de 18 000, répartis dans 8 050 établissements. Le nombre de nos compagnons à quatre pattes, lui, reste stable (13,5 millions de chats et 7,3 millions de chiens). Mais, les vétérinaires profitant d’une médicalisation accrue, leur activité croît tant en volume qu’en valeur. S’ils font partie des professions libérales les moins rentables – la faute à de lourdes charges de personnel et de moyens techniques –, leur revenu moyen a augmenté de 8,53 % de plus que l’inflation entre 2011 et 2016. Le revenu brut moyen des vétérinaires libéraux s’est ainsi établi à 67 097 € en 2016.

Des hausses mesurées…

Au moment de prendre leur téléphone pour se faire passer pour de futurs clients, les bénévoles des associations locales de l’UFC-Que Choisir pouvaient donc s’attendre à obtenir des prix bien plus élevés que lors de leurs précédents relevés. Pas du tout ! En six ans, les prix moyens des actes pour les chats ont gagné de 2 € (la vaccination est passée de 59 à 61 €) à 8 € (125 € au lieu de 117 € pour une stérilisation de femelle). Ceux pour les grands chiens ont augmenté de 4 € (le rappel de vaccination est passé de 47 à 51 €) à 19 € (la stérilisation mâle, de 161 à 180 €). Ce n’est pas excessif, sachant que l’inflation sur la période était de 6 %.

« Ces augmentations limitées montrent que la concurrence fonctionne bien », sourit Pierre Buisson, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral (SNVEL). Il semble presque étonné, voire inquiet, que nos résultats ne montrent pas de plus fortes hausses. La raison ? Le code de déontologie des vétérinaires a été révisé en 2015, ce qui s’est traduit par un cahier des charges plus sévère pour les cliniques vétérinaires, le type de structures le plus fréquent. Elles ont notamment dû s’équiper de systèmes d’anesthésie gazeuse, comme pour la médecine humaine. La présence obligatoire d’un échographe, d’un appareil de radiographie ou d’un analyseur d’hématologie coûte cher. Pour les rentabiliser, l’ensemble des tarifs grimpe.

… mais la consultation de base bondit

Un acte a tout de même vu son prix augmenter plus fortement : la consultation de base, qui a bondi de 18 %, à 37 € en moyenne …
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